Un-dimanche-sinon-rien

Pour ceux qui ne connaissent pas je vous rappelle les deux petites recommandations:

Avant d'aller plus loin dans cet article imagé, je ne saurais trop vous conseiller
-soit de repasser le voir en soirée avec une très faible lumière éclairant l'endroit ou est posé votre écran d'ordinateur (voire pas du tout)
-soit si vous ne pouvez passer en soirée, d'essayer au maximum de faire le noir autour de vous ou un maximum de pénombre

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Vous vous rendez compte du laps de temps entre la série précédente (Novembre 2011) et celle-ci (Août 2012) ? Moi je m'en rend bien compte et je me demande frânchement ce que j'ai pu fiche! Bon ok d'accord, au milieu y'a les mois d'hiver et donc les plus rigoureux niveau température, conditions etc.. Mais quand même, y'a bien eu le printemps! Ai-je été si occupé que ça? N'ai-je vraiment pas pu trouver le temps ni la motivation? Bon...

En tout cas cette série est là et elle me semble malgré tout encore fraîche (bien qu'il se soit encore passé du temps jusqu'aujourd'hui..) Et je crois que c'est bien une histoire de fin de mois et de mauvaise gestion (hum) ajoutée à des dates en pleine semaine qui ont pu m'empêcher de prendre le volant.

A)    

Je connaissais Belgentier puisqu'en plus d'y passer souvent pour aller ou revenir de Toulon (il y a deux routes plus ou moins pentues) j'y ai habité a peu près un an. En réalité j'habitais tout en haut d'une colline où le chemin pour accéder au cabanon dans lequel je vivais avait une des pentes les plus ardues que j'ai jamais connue. C'est ce qui a fait que je n'ai jamais vraiment connu le village excepté une fois où je m'étais décidé à aller explorer un peu. Mais c'est toujours pareil: aller sur les chemins la nuit et sur ces mêmes chemin le jour, ce n'est pas la même chose.

B) C)

D) E)

La bourgade, un peu à l'image des autres villages de la vallée du Gapeau (ce fleuve qui coule de Signes jusque Hyeres) est logiquement coupée en deux vallons, de ce point de vue, ça ne change pas grand chose en comparaison aux villages au bord du lac du Verdon par exemple: la disposition des rues est toujours celle en paliers reliés par des escaliers.

En soi, c'est bien toujours ce qui donne, pour moi,ce charme à ces villages même s'il faut bien l'avouer, je me demande si je ne donne quand même pas à voir, la même chose, les même images..

F) G) H)

C'est ce qui pousse aussi à aller voir plus loin que les rues elles-même, les chemins qui s'engouffrent dans la garrigue qui finissent par ne plus être éclairés.

I)

Il m'aura manqué, comme à chaque fois, de perspicacité et de ce savoir faire qui tarde à rentrer. Ainsi, si l'été est le moment le plus propice à faire ce genre de photos en extérieur, c'est aussi le meilleur moment pour les festivités attachées à la localité en question. Est-ce peut être une erreur, j'étais venu le mois précédent de cette prise de vue je crois pour constater qu'il y avait beaucoup de monde dans les rues. J'ai refusé de photographier à ce moment-là pour me retrouver le mois suivant (jour de la prise de vue donc) avec une autre festivité mais moindre. Ce qui m'a empêché de me balader dans une partie du village, partie que j'ai pu regagner au moment où je n'avais plus de batterie! Encore une chose à mettre au point...

J)   

K)                                                                                            L)

                                  M)

Ou l'on retrouve la caractère médiéval dans l'étroitesse des passages couverts ou non.

N)                                                                                           O)

                                               P) Q)

                                               R)

                                  S)

Et bien sûr lors de ces soirées, à un moment donné, on retrouve toujours un ami...

T)

Pour ceux qui ne connaissent pas je vous rappelle les deux petites recommandations:

Avant d'aller plus loin dans cet article imagé, je ne saurais trop vous conseiller
-soit de repasser le voir en soirée avec une tres faible lumiere eclairant l'endroit ou est posé votre écran d'ordinateur (voire pas du tout)
-soit si vous ne pouvez passer en soirée, d'essayer au maximum de faire le noir autour de vous ou un maximum de pénombre

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          A.

Je crois que vous vous êtes définitivement habitués a ce que je vous dise que le village présenté soit un village perché, et immanquablement, pour celui-ci  Baudinard , c'est encore le cas. Le Var est un pays de reliefs que voulez vous! Ce n'est pas pour rien, même, que l'on parle de "Haut-Var". Enfin pour le coup c'est un peu un hasard pour cette serie des "B".

Et là, je vous l'avoue tout de suite, cette serie est objectivement moins bonne que les autres. Enfin, moins bonne...disons que je pars toujours autant dans mes delires au lieu d'être vraiment là à essayer de capter l'essentiel de ce que je viens photographier. Je capte mon essentiel apres tout, c'est peut-être le plus important.

                                    B.

Mais c'est que ces petits villages plus ou moins eclairés ont fini par me perdre dans un noir de plus en plus dense. Et c'est la raison pour laquelle je suis sans doutes de moins en moins concentré. Pas fasciné, non, juste happé par des détails qui sont presque ridicules. Ce qui constitue le beau, pour moi.

Baudinard s'enroule en quelque sorte autour d'elle même comme un serpent, il y a un sentier exterieur que je me suis amusé à prendre dés mon arrivée et de là, on peut guetter le village comme un chemin de ronde.

C.                                                                             D.

E.                                                                                            F.

Peut-on vraiment raconter la nuit sans s'accrocher au jour? C'est bien sûr toujours la même question mais en tout cas pour l'heure il faut que je m'accroche aux murs, aux végétaux, au mobilier urbain, tout ce que les gens voient et finissent par ne plus voir. Et c'est bien parce que l'oeil est exercé qu'il faut continuer de le faire buter sur une réalité déjà connue mais différente.

En quelque sorte, je continue de faire mes gammes.

G.

H.                                                                                                                      I.

J.

J'arrive au centre du village en passant par une petite butte qui le surmonte et qui me fait traverser une aire de jeux (basket/jeu de boules) typique de ce genre de village. Je ne m'etonne plus de ce genre d'agencement tellement, finalement ces aires font corps souvent de maniere logique avec le village, alors que ce n'est pas forcément aménagé pour ça au départ. Il faut bien créer du "poumon" en quelque sorte.

K.

L.

Je m'engouffre dans le village qui parvient à m'enrouler à son tour, sans echappatoire je cherche un fil, une sortie.

M.                                                                                                                      N.

O.                                                                                         P.

Il y a une fête de mariage qui se tient là et qui me contraint un peu à l'éviter tout en y participant à ma façon.

Il y a aussi un de ces "bistrots de pays" -labellisé ainsi pour promouvoir et faire vivre le village- qui est en train de fermer. On est pas loin du lac du Verdon et il commence à faire frisquet.

Il est temps d'opérer un fondu au noir.

Q.

R.                                                                                     S.

                                   Et m'en retourner chez moi, la nuit vidé à la remplir.

                               T.