Pour ceux qui ne connaissent pas je vous rappelle les deux petites recommandations:
Avant d'aller plus loin dans cet article imagé, je ne saurais trop vous conseiller
-soit de repasser le voir en soirée avec une tres faible lumiere eclairant l'endroit ou est posé votre écran d'ordinateur (voire pas du tout)
-soit si vous ne pouvez passer en soirée, d'essayer au maximum de faire le noir autour de vous ou un maximum de pénombre
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Me voici de retour après une absence dûe à un problème technique qui m'a vu changer d'ordinateur. A un moment, j'ai bien cru que je ne pourrais pas sauvegarder les photos des pleines lunes non publiées.
Ce retour me voit publier une série qui date d'il y a plus d'un an, c'est donc dire, d'une part le retard pris dans ces publications mais aussi, je dois le dire, les difficultés pratiques a pousser cette démarche. Peu importe, les photos sont là.
Pour une fois, Bauduen, le village présenté n'est pas tout a fait un village perché. C'est à dire qu'il se situe bien dans les hauteurs du Var une fois encore, mais qu'il se trouve au bord d'un lac. Le lac du Verdon que certains commencent a connaître! Il n'empêche on retrouve donc le caractère rocailleux et parfois, souvent sauvage du paysage du haut Var ainsi que bien évidemment le côté rural des villages presque abandonnés l'hiver et très fréquentés l'été.
Ce soir-là j'étais accompagné par Gautier, la même personne qui était là pour la pleine lune de Bargemon. Faut dire qu'en hiver notamment c'est une chose qui non seulement rassure mais est assez motivante pour la route à effectuer avant ou après. Et ça me permet d'embarquer quelqu'un dans mes aventures.
Je n'ai pas trouvé dans ce village de véritable incongruité hormis cette charmante paroisse et ce côté "dédale" que j'apprécie mais qui était cette fois amoindri. Mais comme a chaque fois, je suis loin d'avoir fait le tour complet de ce village.
Alors, j'ai pris soin, je crois, de m'attacher à d'autres détails, soit muraux soit végétaux et avec une certaine logique inhérente au projet: essentiellement atmosphériques. Je crois que je vous répète un peu la même chose à chaque fois, mais c'est qu'il faut sans cesse retrouver rapidement ce qu'on aime à photographier et ne pas perdre de vue la caractère unique de l'opération.
A.
B.
Le village s'organise à flanc de colline sur plusieurs niveaux de ruelles avec, il me semble, une légère courbe. Les ruelles en question, traversées elles-mêmes par de petits passage fait d'escaliers, débouchent très souvent sur des espaces verts, sauvages ou non: jardins plus ou moins entretenus ou bien départ vers la forêt de part et d'autre du village. Je crois que c'est une chose qui m'amuse beaucoup dans ces localités rapidement traversées: c'est que l'on sait que l'on sera fatalement amenés à se retrouver dans la nature sans y prendre garde. Ce n'est pas comme ces murs de grandes propriétés derrière lesquels on peut rien voir de ce qu'il s'y trouve, ni ces grillages qui peuvent parfois barrer la route. Là, ce soir, il n'y en avait point. C'est une chose qui permet un tant soit peu de respirer.
F.
G.
H.
I.
J. K.
L.
M. N.
O.
P. Q.
R. S.
Pour finir, une photo faite au début de la séance: lever de lune et non de soleil.
T.
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